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Collection Pheno
Revue semestrielle
Série Anthropologie
Série Herméneutique
L'art du comprendre
Philosophie Générale


PHILOSOPHIE GÉNÉRALE
Coord. Pierre-Étienne Schmit




LES FRONTIÈRES DU VIVANT, ENTRE ORIENT ET OCCIDENT


Sous la direction de Jean-Claude GENS

Avec la participation de Michel Dalissier, Christian Denker, Stéphane Feuillas, Jean-Claude Gens, Gérald Hess, Kuan-Min Huang, Morgane Macé, Graham Parkes, Emmanuel Roche Susan Stuart.

Le développement de l’intelligence dite artificielle, de la robotique, et le projet transhumaniste appellent à s’interroger à de nouveau frais sur la consistance de la différence que nous faisons habituellement entre le vivant et l’inerte. Après La corporéité entre Orient et Occident. Théories et pratiques du corps, ostéopathie, qi gong, calligraphie, méditation (2019) centré sur le sens de notre incarnation, et L’esthétique environnementale entre Orient et Occident (2022), les contributions de ce volume commencent par revenir sur notre relation à la nature et, de ce fait, à la signification de notre incarnation y compris en confrontant le projet transhumaniste à la conception du corps propre à Tchouang-tseu. Les contributions suivantes interrogent la possible « vitalité » des pierres, des choses ou de la mer, comme – par exemple dans La magie du rangement de Marie Kondo – notre relation à celles-ci, et, pour finir, la forme d’animisme défendue par certains contemporains comme la dissolution des différences dans le cadre de la conception taoïste pour laquelle les frontières entre les différents genres d’êtres s’estompent dès lors que chacun d’eux est toujours susceptible de se métamorphoser en un autre.

ISBN :
978-2-917957-49-3
Prix : 18,30 € TTC




L'ESTHÉTIQUE ENVIRONNEMENTALE ENTRE ORIENT ET OCCIDENT


Jean-Claude GENS (DIR.)

Avec la participation de Jean-Claude Gens, Pierre Guislain, Gérald Hess, Kuan-Min Huang, Jean-Philippe Pierron, Marko Pogačnik, Susan A. J. Stuart.

Si l'expression « esthétique environnementale » signifie le plus souvent un champ de réflexions esthétiques relatif non seule- ment aux oeuvres d'art mais encore aux formes et aux paysages de la nature, elle désigne aussi plus globalement la considération esthétique des environnements portant l'empreinte de l'action humaine ou construits par l'homme. Mais, aisthesis signifie plus originellement la sensibilité. Or la question est de savoir si l'une des racines essentielles de la crise environnementale actuelle ne tient pas à l'anesthésie de l'homme moderne occidental ou occidentalisé, et, dans ce cas, de savoir comment réveiller cette sensibilité. Dans une telle perspective, l'esthétique environnementale désigne la réflexion mais aussi les pratiques qui permettraient de revenir d'une telle anesthésie, d'éduquer la sensibilité, afin que puisse se transformer notre relation à la nature. La considération, dans ce volume, de la sensibilité chinoise à la nature permet de ne pas rester enfermé dans une approche eurocentrée de la question.

ISBN :
978-2-917957-47-9
Prix : 18,30 € TTC




ENFANCE, AMITIÉ, PAYSAGE
Vers une poétique de l'habiter


Jean Pierre CHARCOSSET

Préface de Michel GENNART, Postface de Bernard RORDORF

Ce livre recueille quelques textes parmi les plus significatifs du philosophe Jean-Pierre Charcosset. Élève et ami de Henri Maldiney, Charcosset partage avec lui une même passion pour le mouvement phénoménologique de « retour aux choses », une pareille attention au mouvement d'élaboration par lequel l'homme, à même le moment communicatif de sa présence au monde, travaille la matière ? langagière, picturale ? pour dire l'être se révélant à lui, selon cette règle d'entre-appartenance formulée par Merleau-Ponty : « L'être est ce qui exige en nous création pour que nous en ayons l'expérience ».

Dans un dialogue riche et éclairant avec la littérature, la poésie, l'art, mais aussi la psychiatrie et les sciences du vivant, Charcosset nous livre une oeuvre phénoménologique qui s'inscrit dans la droite ligne de son propos : « c'est de l'attention au plus simple que naissent toujours pour la pensée les plus vives difficultés. » Il n'a guère, pour sa part, redouté la difficulté, cherchant à éclairer l'humain au départ de phénomènes élémentaires comme celui de la main, de la veille et du sommeil, de la marche ou du cheminement, et a questionné des champs d'expérience restés relativement peu explorés par les auteurs classiques, tels celui de l'enfance, du lien d'amitié, du sentiment moral.

Éclairage de la condition humaine depuis ses radicaux élémentaires, l'oeuvre de Charcosset se présente à vrai dire aussi comme un appel ? appel à accueillir et protéger le vulnérable qui repose au coeur de l'humain, non moins que dans le déploiement vivant du monde qu'il nous est donné d'habiter.

ISBN :
978-2-917957-43-1
Prix : 23,00 € TTC




PHILOSOPHIES ALLEMANDES DE L'HISTOIRE


Louis Carré, Guillaume Fagniez et Quentin Landenne (Dir.)

Avec la participation de Laure Cahen-Maurel, Louis Carré, Élise Derroitte, Augustin Dumont, David Engels, Guillaume Fagniez, Quentin Landenne, Florian Nicodème, Claire Pagès, Tristan Storme, Gábor Tverdota.

À l'heure de la déconstruction des « grands récits », la « philosophie de l'histoire » semble souffrir d'une mauvaise réputation. Le présent volume vise moins à la réhabiliter en bloc qu'à en réexaminer dans le détail l'actualité - ou l'inactualité intempestive - à partir de ses sources et ressources philosophiques allemandes. Si les origines de la pensée historique moderne sont tout autant françaises et britanniques, la tradition de la Geschichtsphilosophie se caractérise à la fois par sa longévité, sa richesse, et par les multiples retournements qu'elle aura connus. De sa naissance à la fin du xviiie siècle, avec les Lumières et l'idéalisme, à ses tergiversations et remises en question radicales dans la première moitié du xxe siècle, la philosophie allemande de l'histoire s'est en effet déclinée au pluriel. Portée sur les fonts baptismaux par les catégories de « progrès », d'« évolution » et de « raison », la pensée classique de l'histoire s'est vue dans l'aire germanophone contestée par autant de contre-, voire d'anti-, philosophies de l'histoire, au regard du « déclin », de la « catastrophe » et de la « barbarie » qu'elle charriait avec elle. Mesurer pour notre temps la difficulté de dire définitivement « adieu à la philosophie de l'histoire » est ce à quoi invite chacune des contributions ici reprises, dans l'idée résolument ouverte que « l'histoire proclame sans cesse des vérités neuves » (Nietzsche).

ISBN :
978-2-917957-40-0
Prix : 23,00 € TTC




LA CORPORÉITÉ ENTRE ORIENT ET OCCIDENT
Théories et pratiques du corps
ostéopathie qi gong calligraphie méditation


Sous la direction de Jean-Claude GENS

Avec la participation de Brigitte Billet, Marjolaine Bouaissier, Natalie Depraz, Yolaine Escande, Stéphane Feuillas, Jean-Claude Gens, Kuan-Min Huang, Kwok-ying Lau, Alexis Lavis, Xiaomeng Ning, Emmanuel Roche, Alberto Rodriguez.

Les contributions de ce volume invitent à revenir à notre être incarné qui fait de nous des êtres de la nature ; car il est frappant que le savoir et plus largement la pensée qui se déploient en Occident à partir du 17e siècle se soient, par leur abstraction, avérés incapables de concevoir cette naturalité. La phénoménologie, en particulier celle de Merleau-Ponty, a, au contraire, cherché à décrire au plus près cette incarnation en général, mais sans partir de pratiques corporelles concrètes. Mais ce recueil vise simultanément à entendre ce que l'observation de certaines pratiques corporelles disent de la vie du corps, dans la mesure où elles sont susceptibles de donner, pour ainsi dire, un corps, une concrétude, à ce qui pourrait n'apparaître dans le discours philosophique que comme des mots, des théories. Les pratiques interrogées à cet effet sont une certaine ostéopathie en ce qui concerne l'Occident, le qi gong, la calligraphie et la méditation en ce qui concerne l'Orient. Il s'agira donc de contribuer à un dialogue aussi bien entre ces pratiques qu'entre elles et la phénoménologie, pour autant qu'elles sont susceptibles de s'entre-éclairer.

ISBN :
978-2-917957-39-4
Prix : 18,30 € TTC




LA PRÉCARITÉ COMME ÊTRE SANS
sens anthropologique et phénoménologie clinique de la situation précaire


Ouvrage coordonné par Jeanine CHAMOND

Préface de Françoise Dastur

Avec la participation de Jeanine Chamond, Jean-Marc Chavarot, Laurence Gateau-Brochard Elisa Grandjean, Frédéric Jover, Fanny Le Bouter-Chaillou, Franca Madioni, Claire Rometti, Rajaa Stitou.

Avec quoi se fait une vie d'homme et comment se défait-elle ? Tels de nouveaux Cavaliers de l'Apocalypse surgis du fond des âges pour assaillir notre hypermodernité performante, la précarité, le chômage, l'exclusion, l'exil envahissent notre société, notre quotidien, nos rues. De plus en plus d'hommes sont désignés par ce qui leur manque, les sans abri, sans travail, sans droit, sans papier, sans terre, etc., et assignés à une identité réduite à la perte, à la privation, au dénuement, au rien. Le lien social qui fonde, maintient et garantit notre humanité, perd pour eux sa naturalité première pour devenir précaire, c'est-à-dire objet de prière, incertain, révocable et révoqué. À notre commune vulnérabilité ontologique à laquelle le social ne répond plus s'ajoute pour eux la précarité économique socialement construite, qui produit la perte d'autonomie, une pathologie de la confiance en l'Autre, la désubjectivation du syndrome d'auto-exclusion qui confine à la disparition de soi et finalement la mutilation de leur humanité. Le précaire, le chômeur, le SDF, l'exilé devient les invisibles sociaux, les surnuméraires, hommes des marges, hors jeux, sans voix et sans parole dans le concert démocratique, contingents, inutiles, illégitimes, sans prise sur leur vie, privés d'avenir, d'intimité, d'histoire, de quotidien. Réduits à seule la nécessité, sans pouvoir déployer leur existence ni réaliser une oeuvre, ils survivent - mais ne devrait-on pas dire sousvivent ? - À la violence sans nom de la guerre économique dans les interstices de la société, déchus devenus déchets, jusqu'à perdre parfois leur nom, leur verticalité anthropologique et leur ultime dignité.

Les psychologues, psychiatres, psychanalystes et philosophes ici rassemblés interrogent la souffrance existentielle spécifique du précaire, véritable visage social de la folie qui s'échoue en souffrance dépassée - comme on dit un coma dépassé - qui parfois ne peut plus se penser ni se dire. Son sens anthropologique se précise comme l'altèration du vivre ensemble fondateur, la destruction de la communauté et le déchirement de l'entremêlement ontologique du sujet et du monde social. Chacun d'eux témoigne à sa façon de rencontres qui les ont transformés parce qu'ils se sont ouverts un temps à l'ultime dénuement de ces êtres sans, au coeur de la commune précarité des hommes, sans y sombrer pourtant. Ils peuvent alors attester de situations qu'on ne peut plus se contenter de contempler depuis sa tour d'ivoire scientifique car il en va précisément de notre humanité à tous.

ISBN :
978-2-917957-37-0
Prix : 15 € TTC




DU MALENTENDU


Philippe GROSOS

Le malentendu n'est pas la mécompréhension, car son horizon est celui de la morale et non celui de l'herméneutique. Et pourtant, le fait que nous nous comprenions mal, lorsque nous nous parlons ou nous nous lisons, ne cesse de générer entre nous des malentendus. C'est donc que les frontières, de l'un à l'autre, sont fort poreuses. Or s'il est éventuellement possible de penser une fécondité paradoxale de la mécompréhension, est-il concevable, sans tenir un discours cynique et pervers, de parler d'une ironique fécondité du malentendu ? Jusqu'où oser tenir un tel propos et quelle peut en être la pertinence ?

C'est à explorer les enjeux d'un tel questionnement, avec et au-delà de l'éthique, que s'attache cet ouvrage.

Auteur d'une douzaine de livres, Philippe Grosos est professeur de philosophie à l'université de Poitiers.

ISBN :
978-2-917957-36-3
Prix : 15 € TTC




PUISSANCE ET IMPUISSANCE DE LA RÉFLEXION


Vincent CITOT


Réfléchir à la réflexion, penser la pensée et philosopher sur la philosophie, voilà ce que l'on propose de faire ici. Cette démarche est moins formelle qu'il n'y paraît, car interroger la nature et les exigences de la pensée philosophique engage toute une philosophie. Une philosophie qui n'est pas dupe d'elle-même et qui commence par examiner sa propre finitude. « La dernière démarche de la raison, c'est de connaître qu'il y a une infinité de choses qui la surpassent. Elle est bien faible si elle ne va jusque là », disait Pascal. Nous montrons dans un esprit proche que la réflexion est d'autant plus puissante qu'elle reconnaît son impuissance, comme la philosophie authentique doit se savoir doublement bornée, par la pensée scientifique d'une part, et par la pensée mystique d'autre part. Il ne s'agit pas de rabaisser la philosophie, mais au contraire de lui permettre de comprendre ce qui la comprend et de trouver sa juste place dans le champ intellectuel.

ISBN :
978-2-917957-35-6
Prix : 15 € TTC




L'ÉVÉNEMENT ET LA RAISON
AUTOUR DE CLAUDE ROMANO


Ouvrage coordonné par Philippe Cabestan

Ont contribué à cet ouvrage : Charles Larmore, Bruno Leclercq, Patrick Leconte, Paula Lorelle, Gonçalo Marcelo, Pierre Rodrigo, Claude Romano, Claudia Serban, Guillaume St-Laurent, Marc-Antoine Vallée.

Un esprit superficiel et chagrin pourrait penser que, désormais, la philosophie somnole. Ce serait ignorer que la philosophie en France se porte plutôt bien et que, patiemment, à bas bruit, certes, des travaux particulièrement remarquables nourrissent un débat d'une incontestable fécondité. Ainsi, auteur d'une dizaine d'ouvrages, dont certains ont déjà été traduits en plusieurs langues, Claude Romano développe depuis une vingtaine d'années le projet d'une phénoménologie, mieux : d'une herméneutique phénoménologique qui mérite sans aucun doute de retenir l'attention. Son premier ouvrage, L'événement et le monde, publié en 1998 aux Presses Universitaires de France, ne manque pas d'ambition : il y entreprend d'interroger l'événement dans son être et oppose à l'analytique existentiale de Heidegger une analytique dite événementiale. Plus récemment, en 2010, Claude Romano publie chez Gallimard Au coeur de la raison, la phénoménologie. Il s'agit cette fois d'un livre de méthode qui entend explorer la raison en tant qu'elle nous reconduit, conformément à l'impératif husserlien, aux " choses mêmes ". L'événement et la raison : c'est à partir de ces deux notions que les études ici rassemblées se proposent d'interroger la pensée de Claude Romano.

ISBN :
978-2-917957-33-2
Prix : 18,30 €




L'ÉPREUVE DU TEMPS
Fictions, reproductions, imaginations


Jean Lauxerois

L'Occident des Temps Modernes a privilégié la représentation linéaire du temps. Sur cette ligne du temps qui continûment s'écoule, l'instant succède à l'instant, dans l'imminence d'un futur qui condamne rapidement le présent à devenir déjà passé. Dès lors, pour maîtriser ce temps qui passe et fuit, sous l'instance de la mélancolie, il a fallu inventer des systèmes de mémoire, des techniques de reproduction, des prothèses d'image. Ainsi est née, dans sa signification moderne, la culture, qui vise à rassembler la création humaine, à organiser la mémoire, à former l'héritage de la tradition.

S'il est vrai que la pensée critique s'est attaquée, depuis longtemps, aux limites et même aux dangers d'une telle entreprise, elle s'est cependant bien peu interrogée sur la relation que l'idée de culture entretient avec cette conception linéaire du temps. Répondant au souci de stabiliser le passé, de le conserver sous le signe de l'identité, et de le sauver au nom de l'esprit, la culture s'est finalement instituée comme un monde autonome, rationalisé, intellectualisé, idéalisé, dont la toute-puissance s'affirme davantage encore sous son visage contemporain - industriel, technique et institutionnel. La culture devient ainsi un péril pour ce qu'elle prétend transmettre, parce qu'elle méconnaît le sens de la finitude, laquelle, au coeur de l'expérience du temps et du monde, constitue le creuset de la vie des oeuvres : la culture " oublie " en l'homme son essentielle dimension d'être mortel.

De fait, le temps n'est pas une ligne, mais un noeud : " le noeud de notre condition " (Pascal). Et, comme tel, le temps est une épreuve, une épreuve d'existence, dont la création, selon tous ses modes, tente d'assumer la construction symbolique. Seule l'imagination, liée à la reproduction bien comprise, permet d'entrer dans ce noeud, dans « la boucle du Temps artiste » (René Char). Seuls des moments d'oeuvre, capables de lier le passé, le présent et l'avenir, sont en mesure de renouer la richesse de la mémoire au déploiement de la présence, en ouvrant le sens du devenir.

Rassemblant une quinzaine de textes, distribués en trois chapitres - "Fictions", "Reproductions", "Imaginations" -, cet essai souhaite contribuer tout ensemble à une critique de l'idée de culture, à une philosophie de la reproduction et à une éthique de l'oeuvre.

ISBN :
978-2-917957-32-5
Prix : 18,30 €




BRÈVE INTRODUCTION À LA NOUVELLE PHÉNOMÉNOLOGIE


Hermann Schmitz


Traduction et introductions de Jean-Louis Georget et Philippe Grosos

Prendre en compte et au sérieux la question de l'affectivité dans l'ensemble de ses conséquences est un des enjeux majeurs de la phénoménologie telle que la conçoit Hermann Schmitz, philosophe né en 1928. Or c'est là, à l'en croire, ce que la tradition antérieure aura manqué ; d'où le fait qu'il dénomme sa pensée nouvelle phénoménologie.

Ce texte a ainsi été conçu par son auteur comme une brève introduction aux schèmes fondamentaux de sa philosophie. Aussi nous propose-t-il, en un parcours cohérent guidé par l'exigence de l'attention à l'affectivité, une réflexion menant de questions méthodologiques à la méditation de l'enjeu pratique de la liberté. C'est un tel parcours qui lui fait rencontrer les concepts alors décisifs d'expérience vécue involontaire, d'implication affective, d'atmosphère, de chair ou d'émancipation et de situation personnelles.

Très conséquente, l'oeuvre de Hermann Schmitz est, avec cet ouvrage, pour la première fois traduite en français.

ISBN :
978-2-917957-31-8
Prix : 15 €




PATOČKA LECTEUR D'ARISTOTE
PHÉNOMÉNOLOGIE - ONTOLOGIE - COSMOLOGIE


Sous la direction de Claude Vishnu Spaak et Ovidiu Stanciu

Avec le concours de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l'Institut Universitaire de France

Avec les contributions de Marion Bernard, Dragoş Duicu, Filip Karfik, Frédéric Jacquet, Eliška Luhanová, Riccardo Paparusso, Claire Perryman-Holt, Camilla Rocca, Pierre Rodrigo, Emre Şan, Claude Vishnu Spaak, Ovidiu Stanciu.

Préface de Renaud Barbaras

Avec la parution récente de la traduction française de la seconde thèse d'habilitation - monumentale - de Jan Patočka, Aristote, ses devanciers, ses successeurs (2011), il devient enfin possible de mesurer l'importance des concepts fondamentaux de la physique aristotélicienne pour l'élaboration du projet philosophique original que Patočka développera à partir des années 1960. Ceci est d'autant plus remarquable que le philosophe tchèque, empêché à cette époque pour des raisons politiques de consacrer ses travaux à la phénoménologie, a pu renouer, dans ces études sur Aristote, avec la source antique du projet phénoménologique, afin de donner à celui-ci un nouveau départ. C'est en effet principalement dans le cadre d'une réappropriation phénoménologique du concept de mouvement que Patočka ressaisit la pensée aristotélicienne comme une voie permettant de dépasser l'impasse subjectiviste qu'il croit encore à l'oeuvre - quoiqu'à des degrés divers - chez Husserl et Heidegger. Le mouvement en vient à revêtir une détermination ontologique fondamentale : irréductible à un quelconque sens intramondain et ontique (dont le mouvement local constituerait à cet égard la forme paradigmatique), le mouvement est conçu comme procès ontogénétique, c'est-à-dire comme advenue à l'apparaître.

Mais le plus grand apport de la Physique tient alors, selon Patočka, à l'établissement des conditions d'un tel mouvement, qui a pour déploiement vivant la nature (physis) et pour fond le monde (cosmos). Aristote a, selon Patočka, su être attentif au fait que c'est ultimement sur le plan d'une cosmologie, à laquelle nous ouvre la physique comme à son origine profonde, que se situent les conditions de possibilité dernières de la phénoménologie. Dans cette perspective, Patočka peut également soutenir qu'Aristote ouvre la voie d'une philosophie asubjective, puisque le mouvement de la manifestation pensé à partir du monde constitue le préalable de tout dévoilement humain.

Cet ouvrage, qui rassemble les contributions de spécialistes européens dans le domaine des études patockiennes, vise un objectif simple : interroger les apports de la lecture d'Aristote pour l'élaboration, chez Patočka, d'une ontologie et d'une cosmologie phénoménologiques subjectives, et aider ce faisant à éclairer sous un jour nouveau la pensée de ce philosophe qui fut, sans ambiguité possible, une figure majeure du courant phénoménologique au XXe siècle.


ISBN :
978-2-917957-24-0
Prix : 18,30 €




LA HONTE
PHILOSOPHIE, ÉTHIQUE ET PSYCHANALYSE


Sous la direction de André Lacroix et Jean-Jacques Sarfati

Avec les contributions de Albert Ciccone, Ion Copoeru, Israël Bernard Feldman, Alain Ferrant, Jean Lauxerois, Annabelle Lever, Marie-Hélène Poncet, Delphine Scotto Di Vettimo, Serge Tisseron.

L'objectif de ce recueil est de présenter le « sentiment » de la honte sous ses différents aspects à la fois politiques, philosophiques, thérapeutiques, pédagogiques et éthiques, de manière diagonale ou transversale.
Dans ces textes, plusieurs questions sont posées et quelques réponses proposées. Quelle fut la position de la philosophie occidentale au sujet de la honte ? Des changements sont-ils survenus et dans l'affirmative, comment les expliquer ? Comment replacer la psychanalyse dans l'évolution de cette pensée ? Comment se caractérise la honte et comment la distinguer de la culpabilité ou du remords ? Une telle distinction est-elle fondée ? Quels sont les effets de la honte sur les esprits et en quoi les paralyse-t-elle, si paralysie elle provoque ? Y a-t-il une honte d'avoir raison et peut-on évoquer ou envisager une morale élaborée autour de la honte ?

Cette dernière question est aujourd'hui une des interrogations majeures en politique, en pédagogie, en éthique et en éthique appliquée. Certains considèrent qu'il convient de ne jamais faire usage de la honte afin d'éduquer ou pour conduire autrui à l'adoption d'un comportement plus acceptable. D'autres au contraire considèrent qu'il convient de ne pas craindre d'utiliser celle-ci. Quelle position adopter face à une telle opposition ?
Au-delà de cette interrogation, la honte ainsi que l'humiliation sont des réalités de tous les instants, dans une société où l'arme psychologique ne cesse de se développer. La honte touche des victimes, souvent les mêmes : les enfants, les minorités, les plus démunis. Il s'agit également de comprendre, dans ce texte, les effets que ce « sentiment » peut avoir sur eux.

Cet ensemble de textes entend donc embrasser la honte sous nombre de ses aspects. En acceptant de croiser leurs regards, différents penseurs et acteurs, venus de pays et d'horizons différents ont fait ainsi le pari de partager leurs impressions et le fruit de leurs recherches sur la honte afin de mieux comprendre celle-ci pour n'être plus ? si ce n'est sa dupe ? au moins son complice inconscient.


ISBN :
978-2-917957-28-8
Prix : 18,30 €




RÉSISTANCE ET TANGIBILITÉ
ESSAI SUR L'ORIGINE PHÉNOMÉNOLOGIQUE DES CORPS


Gunnar Declerck

Préface de François-David Sebbah.

À tout instant, quoi que nous fassions, nous sommes environnés par des corps qui réduisent l'espace et opposent de la résistance. Que sont ces corps qui saturent notre quotidien et avec lesquels il nous faut constamment négocier l'espace ? Plus radicalement, pourquoi y a-t-il des corps ? Je soutiens dans cet ouvrage que la psychologie et la physique ne disposent plus des moyens de répondre à cette question. La désubstantialisation du réel amorcée par la révolution quantique sape les fondements de l'explication objectiviste de la perception privilégiée par la première, et elle évide de sa portée ontologique le discours de la seconde.

Expliquer pourquoi la réalité se présente sous la forme d'un agencement de corps exige en premier lieu de comprendre le rôle que remplit l'anticipation du possible dans la perception. Dans le toucher comme dans la vision, poser l'existence d'un corps implique d'anticiper les contraintes que ce corps exerce sur notre champ de possibilités pratiques, accréditer de manière présomptive la disponibilité ou l'indisponibilité de certaines possibilités d'action. C'est donc uniquement parce que notre subjectivité donne sens à ce qui est en le référant à ce qui peut être que la réalité macroscopique à laquelle nous introduit la perception consiste en un monde solide.

Pour développer cette idée, l'ouvrage dresse une critique de la conception actualiste du phénomène de corps, qui subordonne celui-ci à l'expérience en acte d'une résistance, et il déconstruit l'approche physicaliste et objectiviste, qui prétend dériver les propriétés des corps que nous percevons des propriétés de structures physiques qui leur seraient antécédentes ontologiquement. Si la sémantique des corps présuppose l'épaisseur du temps humain et une perspective foncièrement pragmatique sur l'environnement, il n'est plus question d'assimiler sans autre forme de procès le corps à une «structure physique», quelle qu'en soit la teneur. Les corps sont un produit de l'activité constructrice de notre subjectivité, et seule une incursion profonde dans les mécanismes et principes qui régissent cette activité pourra permettre d'accéder à leur vérité.

Gunnar Declerck est maître de conférences en philosophie et épistémologie des sciences. Il a publié de nombreux travaux au croisement de la phénoménologie, de la psychologie et de l'Intelligence Artificielle. Il est rattaché à l'équipe d'accueil COSTECH EA 2223 de l'Université de technologie de Compiègne.


ISBN :
978-2-917957-27-1
Prix : 23 €




CHARLES TAYLOR INTERPRÉTATION, MODERNITÉ ET IDENTITÉ
INTERPRETATION, MODERNITY AND IDENTITY


Sous la direction de Jean-Claude Gens et Csaba Olay



Avec les contributions de Christian Berner, Gábor Boros, Jean-Claude Gens, Ferenc Hörcher, Csaba Olay, Claude Romano, David Weberman.

Le philosophe canadien Charles Taylor est un des penseurs contemporains qui jouit d'une reconnaissance mondiale : il a initié et participé à plusieurs débats relatifs au libéralisme, au communautarisme et au multiculturalisme. Son oeuvre est pluridimensionnelle puisque ses travaux portant, entre autres, sur la théorie de science, la théorie du langage, la théorie de l'action et de la personne, la théorie de la modernité, et, en 2008, il a obtenu le prestigieux Prix de Kyoto.
La pensée de Charles Taylor s'est élaborée non seulement en se nourrissant des traditions aussi bien phénoménologique qu'analytique, mais, très concrètement, en prise directe avec les problèmes soulevés dans la société canadienne par la très grande diversité des immigrations. Penseur de l'identité moderne, Taylor est Professeur émérite de l'Université Mc Gill de Montréal depuis 1997 ; en 2007, il a est nommé par le gouvernement québécois coprésident - avec le sociologue et historien Gérard Bouchard - de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (la CCPARDC), encore appelée la Commission Bouchard-Taylor. Sa pensée mérite d'autant plus à être méditée que les tentations de repli communautaire, si ce n'est de purification ethnique, semblent aujourd'hui croissantes. Les contributions - pour moitié en anglais - de ce colloque organisé à Budapest en 2012 en l'honneur et en présence de Charles Taylor invitent au contraire à interroger et à poursuivre son analyse des conditions qui permettraient l'avènement d'un monde véritablement pluriel.

ISBN :
978-2-917957-22-6
Prix : 12 € TTC




LANGAGE ET AFFECTIVITÉ


Sous la direction de Samuel Le Quitte et Gabriel Mahéo



Avec les contributions de Philippe Cabestan, François De Gandt, Grégori Jean, Stefan Kristensen, Samuel Le Quitte, Gabriel Mahéo, Nathalie Monnin, Jérôme Porée, Muriel van Vliet.

Quelle est la nature et la fonction des sentiments dans l'activité de connaissance et, plus largement, dans l'existence humaine ? Cette question, massive, n'a cessé d'inquiéter la philosophie, dont l'histoire paraît à bien des égards se confondre avec celle d'une opposition entre la lucidité de la raison et l'obscurité dangereuse des passions. Si le discours philosophique n'a jamais nié l'importance des sentiments, ni leur rôle dans l'ordonnancement général de la vie humaine, ce discours est cependant empreint d'ambiguïtés, comme l'est, déjà, le statut du «coeur» (Thumos) dans la tripartition fonctionnelle de l'âme présentée par Platon : ni réductible à la droite raison, ni relégué dans la sphère des désirs qui nous empêchent de contempler les Idées, le sentiment est cet intermédiaire allié de la raison qui met en mouvement nos réactions morales. Cette ambiguïté se retrouve à l'âge classique, lorsque le discours philosophique découvre le fonctionnement des passions et cherche les modèles scientifiques susceptibles d'en rendre compte, hésitant entre la physiologie (Descartes), la géométrie (Spinoza), la médecine et les sciences de la nature (Hume).
En faisant de l'affectivité l'une des structures fondamentales de l'existence, la phénoménologie a replacé au centre du questionnement philosophique la problématique des sentiments. Mais comment décrire ces expériences singulières - Celle de l'amour, de l'angoisse, du désespoir ou de la joie - Sans les confondre avec des objets ? Comment donner du sens aux affects sans adopter ce point de vue surplombant des sciences de la nature, qui confond le discours des causes et celui des raisons ? Comment, en d'autres termes, continuer à parler des sentiments de manière raisonnée, tout en reconnaissant que les sentiments nous font autant que nous les connaissons - tout en continuant, par conséquent, à être réceptifs à leur pouvoir de nous ébranler ?

ISBN :
978-2-917957-23-3
Prix : 18,30 € TTC




LA PSYCHOPATHOLOGIE GÉNÉRALE DE KARL JASPERS
1913-2013


Sous la direction de Philippe Cabestan et Jean-Claude Gens



Ont contribué à cet ouvrage : Elisabetta Basso, Philippe Cabestan, Simon Calenge, Françoise Dastur, Alain Flajoliet, Thomas Fuchs, Jean-Claude Gens, Karl Jaspers, Guy Risbec, Gérard Ulliac.

Docteur en médecine en 1908, assistant à la clinique psychiatrique de Heidelberg de 1909 à 1915, Jaspers est considéré comme le fondateur de la psychopathologie phénoménologique, et sa Psychopathologie générale fait partie de ces monuments de l'histoire de la psychiatrie. S'il est par ailleurs un représentant majeur des philosophies dites de l'existence, il n'a pas cessé de remanier sa Psychopathologie initialement parue en 1913 au point qu'en 1946, lors de sa quatrième édition, l'ouvrage avait doublé de volume par rapport à sa première édition.

La présente publication comprend deux parties à la fois distinctes et étroitement liées : d'une part une série d'études ayant pour objet la Psychopathologie générale, sa signification, sa dimension phénoménologique, son actualité, ses limites ; d'autre part, la traduction inédite du propos introductif et du premier chapitre de la seconde partie consacrée à la notion décisive de compréhension.

Par rapport à la traduction jusqu'alors disponible en français de la Psychopathologie due à A. Kastler et J. Mendousse (1928), qui se réfère à la troisième édition allemande de 1922, le texte traduit dans ce volume est celui de l'édition de 1946 à laquelle Jaspers travaille pendant la Seconde Guerre, et qui, elle, inscrit la psychopathologie dans le cadre de la philosophie jaspersienne de l'existence élaborée au cours des années 1930.

ISBN :
978-2-917957-21-9
Prix : 18,30 €




JAN PATOČKA
LIBERTÉ, EXISTENCE ET MONDE COMMUN


Sous la direction de Nathalie Frogneux


Avec un texte inédit de Jan Patočka

Ont contribué à cet ouvrage : Erika Abrams, Renaud Barbaras, Bruce Bégout, Françoise Dastur, Hubert Faes, Jan Frei, Nathalie Frogneux, Raphaël Gély, Jean-Claude Gens, Sébastien Laoureux, Mariana Larison, Darian Meacham, Caterina Rea, Pierre Rodrigo, Claude Vishnu Spaak, Michaël Staudigl, Émilie Tardivel, Jan Patočka.

Un texte inédit de Jan Patočka (1907-1977) intitulé " Sur les problèmes des traductions philosophiques " (1968) dans une traduction française originale d'Erika Abrams ouvre ce volume collectif qui cherche à penser l'existence humaine et le monde commun grâce à l'oeuvre aussi capitale que protéiforme de ce philosophe tchèque. Des spécialistes en phénoménologie, en philosophie sociale et politique, en anthropologie et en esthétique déploient ici sa richesse et sa fécondité à travers quatre problématiques : le Monde commun, le Mouvement critique de la liberté, la Phénoménologie et la théorie du mouvement de l'existence, le Temps et l'Histoire.

Publié avec le concours de la FONDATION UNIVERSITAIRE DE BELGIQUE, ce volume collectif résulte d'un travail commun entamé en 2007 lors d'un colloque international à L'INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE DE L'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN (UCL).

ISSN :
2102-5215
ISBN :
975-2-917957-17-2
Prix : 23 €




PROXIMITÉ
Lectures du phénomène éthique


Patrick Leconte



La proximité n'est pas simplement le moindre écart. Ces lectures, de Husserl à Patočka, de Merleau-Ponty à Levinas, nous la décrivent comme le lieu où identité et altérité se troublent et s'échangent dans le partage d'un monde commun. Mais proximité signifie aussi la responsabilité de l'un pour l'autre. La proximité est le phénomène-éthique ; voir, toucher, entendre, c'est nous confier déjà à cet écart qui nous unit.

Patrick Leconte est professeur de philosophie en Khâgne dans l'Académie de Nice.

ISSN : 2102-5215
ISBN : 978-2-917957-11-0
Prix : 16 €




HEGEL ET L'AFRIQUE
Thèses,critiques et dépassements


Benoît OKOLO OKONDA

Préface de Bernard Stevens

«...Et ce ne serait donc peut-être pas seulement une particularité de la vie intellectuelle africaine, un complexe africain en somme, qui justifierait l'actualité d'une critique de la philosophie hégélienne de l'histoire, mais bien aussi les avatars inavoués, impensés ou simplement inconscients, de cette philosophie dans la conscience philosophique occidentale la plus contemporaine. Tout ceci contribue à expliquer en quoi le livre de Benoît Okolo correspond à une nécessité. Avec une vision d'ensemble et une conscience claire des enjeux ce dont il nous avait déjà montré l'exemple dans son livre Pour une philosophie de la culture et du développement, Kinshasa, Presses Universitaires du Zaïre, 1986 - l'auteur nous expose la problématique et suggère les voies d'une résolution. Entre d'un côté le rejet absolu de l'hégélianisme et le refuge dans l'ethnophilosophie et d'un autre côté la négation de soi et l'adoption inquestionnée du discours hégélien, il y a une troisième voie qui est d'assumer Hegel de manière critique,de voir en quoi il représente l'ombre de la domination de l'homme par l'homme et par quels moyens l'affranchissement raisonné peut avoir lieu...»

ISSN : 2102-5215
ISBN : 978-2-917957-08-0
Prix : 12 €



MONDE, CATASTOPHES ET ENJEUX. Autour de KOSTAS AXELOS
Sous la coordination de Pierre-Étienne Schmit
Servanne Jolivet, Jean Lauxerois, Jean-Philippe Milet, Françoise Dastur, Claude Roëls,
Pierre-Étienne Schmit, Kostas Axelos.

10 €
ISBN 2-9523847-6-2



LECTURES D'ÊTRE ET TEMPS de MARTIN HEIDEGGER
Philippe Cabestan, Françoise Dastur et l'École Française de Daseinsanalyse (dir.)
Françoise Dastur, Walter Biemel, Jean-François Courtine, Gérard Guest, Eliane Escoubas, Philippe Cabestan, Paul Jonckheere

12 €


PHÉNOMENOLOGIE(S) ET TECHNIQUE(S)
Sous la direction de Pierre-Antoine Chardel et Pierre-Étienne Schmit
Manola Antonioli, Jean-Hugues Barthélémy, Elena Bovo, Pierre-Antoine Chardel, Michel Faucheux,
Philippe Forget, Don Ihde, Jean-Philippe Milet, Claire Petitmengin, Michel Puech, Bernard Reber,
Pierre-Étienne Schmit

(A paraître)